Laety & François

Nos 3 derniers jours de voyage... Je ne réalise pas encore.

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Notre avant dernier avion se pose. On débarque dans un grand aéroport, on y parle un anglais parfait, il y a le métro : moderne et très propre s'il vous plaît. On est vite plongés dans l'agitation de la grande ville  *Bonne transistion avant le retour*

Il est 22 heures, on découvre notre logement, situé dans un ensemble de bâtiment de 16 étages sur l'artère principale d'Hong Kong : Nathan Road.

Le rez de chaussée commun a des faux airs de Clignencourt *transition parfaite*, et propose plusieurs ascenseurs pour accéder aux différentes tours. Il y a de longues files d'attente devant les ascenseurs... très longues.

Enfin vient notre tour de rentrer dans ce minuscule ascenseur (5/6 personnes max!) avec nos gros sacs à dos... on sent qu'on dérange un peu, même si nous essayons de nous faire petits... Il reste une place et là, deux hommes se disputent. Personne ne s'affole, au contraire, les gens déjà à l'intérieur leur disent de se dépêcher et ferment les portes.

OK! les escaliers, c'est bien aussi... De toute façon, notre chambre n'est qu'au 8 ème... 

Notre chambre fait 8 m² incluant le lit double et la douche... on se sent comme des sardines, mais on s'attendait à pire sachant qu'à Hong Kong, les habitants dorment dans des chambres moitié moins grandes! 

Nous passerons une bonne partie de la journée à nous balader sur l'interminable Nathan Road : le temple du shopping sur 4 kilomètres! Des centaines de panneux publicitaires et du monde... beaucoup de monde! c'est ébourrifant! 

On pensait faire des affaires au niveau de l'électronique... Que nenni : c'est un mythe! Les prix valent ceux en Europe! voir plus cher! 

Hong Kong c'est aussi une concentration impressionnnte d'immeubles en tous genres. D'ailleurs, la nuit, ils sont utilisés pour un spectacle de sons et lumières, un peu decevant mais joli tout de même! Et Hong Kong by night, ça vaut le détour!

Le lendemain, le 17 mars 2014 : notre dernière soirée à l'autre bout du monde + la Saint Patrick + nos 4 ans pile poil... grosse soirée obligatoire. Ca tombe bien, juste à côté de notre immeuble il y a un Irish Pub! C'est un signe...

Jusqu'à la deuxième pinte, tout allait bien, et puis voilà qu'arrive sans prévenir un trop plein d'émotion... L'ambiance amicale et la musique irlandaise y étant pour quelque chose.

Je fond en larmes : incontrôlable. J'essaie d'être discrète mais bon... Je ne pourrais pas trop expliquer ce que je ressentais : j'étais super heureuse en fait! Dernière soirée, à l'irlandaise en plus, un super bilan de notre tour du monde, le lendemain je voyais la famille... C'était des vraies larmes de joie je crois. 

La 3ème pinte me remet d'aplomb. On discute avec nos voisins, fort alcoolisés, et puis entre deux patates, on danse... on parle, on chante, on discute, on boit... l'ésprit de Saint Patoche est bien là! 

On battera notre record de Dublin : 6 verres contre 5 !! Une soirée inoubliable mais les bonnes choses ont une fin : François a dû m'arracher de la scène où je remerciais, pour la 10 ème fois, les musiciens...

Le lendemain matin fut... difficile? très dur? violent? tout ça en même temps.

Dernière journée en ville avant notre dernier vol direct Paris. Je ne réalise toujours pas...

A bientôt ! 

 >>> Photos <<<

Au cours de 13 mois de voyage, nous avons vécu des moments extraordinaires :

... Savourer une Guinness à Dublin pendant la St Patrick (Irlande)

... Toucher les pieds de Christ rédempteur à Rio (Brésil) 

... Jouer avec des papillons aux chutes d'Igazu (Argentine)

... Manger du lama (Argentine)

... Être un "gaucho" pour un jour (Argentine)

... Visiter une des plus anciennes & mystiques cité Inca : Machu Picchu (Pérou)

... Nager avec des lions de mer (Pérou)

... Goûter du cochon d'inde (Pérou)

... Parcourir le plus grand désert de sel au monde (Bolivie)

... Approcher les mystères des statues de l'Île de Pâques (Chili)

... Nager avec des baleines (Moorea - Tahiti)

... Sauter d'un avion (Nouvelle-Zélande)

... Skier sur "la Montagne du Destin : le Mordor" (Nouvelle-Zélande)

... Manger le meilleur hamburger du Monde : Fergburger (Nouvelle-Zélande)

... Aller en boîte en Ugg's (Sydney - Australie) 

... Mettre les pieds sur 5 îles différentes en 7 jours (NZ = Île Sud, Île Nord & Australie, Java, Bali)

... Avoir une plage magnifiquement déserte pour nous tout seul! (Lombok, Indonésie)

... Danser avec le feu (Boracay, Philippines)

... Faire du shopping dans un méga mall à 10 étages (Kuala Lumpur, Malaisie)

... Se balader dans une ville assiégée par les singes (Lopburi, Thaïlande)

... Etre observer par un gibbon  (Khao Yai, Thaïlande)

... Manger du foie gras pour noël avec sa sœur (Thaïlande)

... Nager avec 3 éléphants (Koh Chang, Thaïlande)

... Survoler 2000 temples en Montgolfière (Bagan, Birmanie)

... Juste découvrir la Birmanie et ses habitants sincères et attachants.

... Jouer avec le plus grand chien du monde (Auroville, Inde)

... Partager un thé délicieux avec des gens bienveillants, (Nuwara Elya, Sri Lanka)

... Naviguer sur le Mékong (Laos)

...  Découvrir les fabuleux temples d'Angkor (Siem Reap, Cambodge)

... Voguer à travers les paysages spéctaculaires de la Baie d'Halong (Vietnam) 

... Re-fêter la Saint Patrick, à Hong Kong cette fois-ci! 

 Mais aussi des galères!

...  Froler de trop près un accident de la route (cet épisode, on l'a gardé pour la fin. Pour éviter que nos mères ne prennent un vol direct pour le pérou et nous obligent à rentrer à la maison!)

Les routes en pleine montagne menant au Machu Picchu sont étroites, tout en zig-zag et un peu trop proches du précipice.

6h de route nous séparent de Cuzco.

La nuit et sa copine la pluie nous tombent dessus.

3 h de route plus tard et quelques recommandations  au chauffeur, lui demandant notamment de rouler moins vite!voilà qu'il s'endort carrément au volant!

Tom,  un touriste assis à côté du conducteur, s'en rend compte presque instantanément et lui hurle aux oreilles : "STOOoOp ! Right nOow!!" - Paf! on pile et on s'arrête. Dans la montagne. La nuit et sous la pluie. Stressés.

François rentre en jeu. Sort du minibus (comptant 15 personnes), fait sortir le chauffeur et lui vole ses clefs de voiture! (Inutile de préciser qu'il était comme un fou). Et voilà François devenu chauffeur touristique pour les 3 heures restantes. Ouf! Arrivés sains et saufs à Cuzco!

Une bonne frayeur tout de même, malheureusement les accidents de la route sont beaucoup trop fréquents au Pérou... 

... Une frontière fermée : Après 3 jours passés dans le Salar de Uyuni en Bolivie, nous décidons de rejoindre le Chili par une frontière se situant à côté du Salar. Parfait! Le chauffeur pourrait nous y déposer et en une heure, on atteindrait San Pedro de Atacama au Chili. Nous évitant ainsi 6 heures de 4x4 pour retourner à Uyuni city.

Sauf que c'était trop facile!

On arrive à la frontière vers 11h du matin pour prendre le seul et unique bus de midi pour traverser.

Beaucoup de 4x4 étaient déjà la, les roues dans la neige... 1h plus tard, toujours pas de bus...

Les douaniers boliviens, sous la pressions des touristes, décident enfin de se rendre en haut d'une petit montagne pour capter un réseau afin d'appeler les douaniers chiliens, histoire de savoir se qui se passe!

Première tentative... ils reviennent au bout d'une heure pour nous dire... peut être qu'il y aura un bus vers 15h... Deuxième tentative : bon, finalement la frontière sera fermée jusqu'à demain!! 

Voilà, une attente de trois heures, dans la neige, pour des peanuts! On se mange donc les 6h de 4x4 pour arriver à Uyuni vers 20h. On prend un billet pour un bus qui nous emmènera au Chili via une autre frontière dès le lendemain. Ce même bus part à... 4h du matin!! normal!! une micro nuit et hop! nous v'la dans un bus tout pourri. Heures de route prévu 12h... Au lieu d' 1 heure, nous mettrons 18h pour atteindre le Chili. 

... excédent de bagages coûtant aussi cher que le billet d'avion...

Haaa, les joies des compagnies aériennes low-coast. Il y a toujours un moyen pour se faire du blé!

Les Philippines sont constituées de 7000 îles et îlots. Pour se déplacer, c'est les bâteaux et/ou les avions. En l'occurrence, Boracay - Cebu se fait par avion. Soit.

On trouve un billet à 45€ pour 2 personnes sur une compagnie low-coast locale. Super!

Sauf que nul part, il n'est précisé le poid des bagages maximum, le site ne propose pas de payer pour enregistrer ses bagages. Bref.

On check-in avec nos 2 sacs à dos. 35 kilos à 2... Et là, l'hôtesse nous sort sa calculatrice CASIO et nous explique que nous avons le droit à 10kilos chacun! 15 kilos d'excédent!! et il faut payer 3,50€ environ le kilo. Soit 52€!!!

Bon... seule solution : déballer les sacs devant le comptoir d'enregistrement et se débarasser du maximu de poid. On bourre nos bagages cabines. 8 kilos chacun en bagages à main! On met nos chaussures de marche, une paire de chaussette, pantalon, et le meilleur... nos manteaux!! en rajoutant dans nos poches nos taies d'oreiller, des savons... Finalement, il nous reste 5 kilos d'excédent!! (17€) Trop forts les Pignons! mais qu'est qu'on a chaud!!! 

 Un passeport entre les mains de la police corrompue

En discutant, nous nous rendons compte que nous avons oublié dans notre chambre, sous le matelas, une pochette contenant passeport, carte d'identité, permis de conduire et des US dollars... La croisière ne s'amuse plus...

Nous appelons immédiatement le propriétaire de la Guest house qui aurait déjà nettoyé la chambre et n'aurait rien trouvé. Panique à bord !!!

Quoi faire ?? Nous savons que nous l'avons oublié sous le matelas, il ne peut pas être autre part.

C'est sur, quelqu'un l'a trouvé et ne veut pas la rendre. Nous décidons de repartir à Pakbeng.

--- Sur le fleuve, il existe un moyen beaucoup plus rapide de voyager mais plus dangereux aussi... Le « speed boat » C 'est une fine barque munie d'un puissant moteur à gaz qui file à 80km/h entre les troncs d'arbre, les bancs de sable et les rochers. En speed-boat, ce n'est pas 2 jours de voyage mais 6 heures ! A tout moment, le risque de collision est possible, on doit porter un casque de moto ---

Nous sommes donc sur le bateau en direction de Luang prabang, nous n'avons pas d'autre choix que de trouver un de ces speed-boat pour retourner à Pakbeng. Après une heure interminable à attendre, enfin, en voilà un l'horizon, François et le capitaine font de grands gestes pour attirer l'attention du pilote du speed-boat, c'est bon, il nous a vu, à l'abordage !!

Laety bien accrochée, ses ongles enfoncés dans mes avant-bras... En route pour Pakbeng !

Une fois arrivés, nous nous dépêchons de retourner à la fameuse Guest house, pour finalement entendre le même refrain, ils n'ont rien trouvé...

Nous ferons appel à la police pour qu'ils nous aident, en vain.

Pakbeng, c'est le far west, tout le monde se connaît, sans doute que le proprio' est un cousin du chef de la police... On a tout de même tenu le bras de fer pendant 2 jours, négociant, pleurant, allant jusqu'à proposer un bon billet à celui qui retrouvera notre passeport. Toujours en vain. On quitte Pakbeng, résignés, avec le rapport de police indiquant que nous avons perdu le passeport et non qu'il a été volé. Évidemment.

On relativise : nous sommes en bonne santé, nous n'avons pas été agressés, nous allons perdre du temps à refaire un passeport mais du temps, nous en avons.

Nous reprenons notre route sur le Mékong, direction Luang Prabang en faisant le deuil de notre passeport, lorsqu'un coup de téléphone nous annonce qu'on a retrouvé, par magie, notre pochette dans la rue, le jour de notre départ... Vous avez dit bizarre ??

Il faut retourner à Pakbeng !!!!

Après discussion avec le guide du bateau, il sera possible de faire revenir le passeport jusqu'à Luang Prabang moyennant finance, bien entendu. Ici, ils appellent cela « un geste de remerciement ». Nous attendrons patiemment quatre jours que notre passeport revienne  

Un rapatriement d'urgence en France.

En apprenant que ma Mamie est entrain de nous quitter, je dois filer tout droit en France et le plus rapidement possible.

1ère étape : appeler mon assurance pour savoir ce qu'elle prend en charge. 

2 ème étape : attraper le vol de ce soir Phnom Penh jusqu'à Hô Chi Minh (Vietnam) et de là, récupérer le vol Hô Chi Minh - France.

L'avion décolle dans... 2 heures!! L'assurance m'explique qu'il est déjà trop tard pour réserver mon billet jusqu'à Hô Chi Minh... le prochain vol sera le lendemain matin.

Impossible de le râter, je resquerais d'arriver trop tard en France!

Je tente le tout pour le tout : direction l'aéroport de Phnom Penh pour acheter le billet en direct.

3ème étape :  arrivés à l'aéroport, l'avion décolle dans moins d'une heure.

Le Check-in est fermé mais il y a encore du personnel... Ils sont plutôt conciliants et m'expliquent que je pourrais payer le billet directement avec eux en cash et qu'ils pourraient me faire rentrer dans l'avion si seulement je suis confirmé sur le vol suivant : Hô Chi Minh - France...  

Bon, un membre du personnel me prête son portable et j'appelle l'assurance qui me réserve en direct mon billet Hô Chi Minh - France. Le billet n'est pas réglé, je le payerai au comptoir du transit à Hô Chi Minh.

Quelques minutes plus tard, j'apparais sur l'écran ! ouf!!

Je règle mon vol Phnom Penh - Hô Chi Minh et cours jusqu'à l'embarquement...

Cinq minutes plus tard l'avion décollait.

4ème étape :  bien arrivé à Hô Chi Minh, l'escale est que d'une heure, je fonce au comptoir des personnes en transit pour payer mon billet pour Paris.

Pas possible de payer de ce côté,  il faut que j'aille de l'autre coté de la douane, soit rentrer au Vietnam, pour payer au comptoir de la compagnie.

Problème, je n'ai pas le droit, je n'ai pas de visa!

Après discussion avec les forces de sécurité et beaucoup de temps de perdu, je suis escorté, tel un terroriste, par une demie douzaine de millitaires qui me confisquent mon passeportjusqu'au comptoir.

Je donne ma carte bleue pour le paiement, le vol est dans 30 min.

Après plusieurs essais, ma carte ne passe pas.

Je résume : je suis au Vietnam, seul, sans argent et sans téléphone, j'aurais essayé de faire pire, je n'y serais pas arrivé...

Je ne desespère pas, je file au pas de course à travers l'aéroport, toujours escorté par mes copains en uniforme, pour essayer de retirer de l'argent au disctributeur mais sans succès.

Le temps passe, il est 23h, l'avion décolle dans 20 minutes et je n'ai toujours pas de billet.

Plus personne n'y croyait autour de moi, je demande désespérement à passer un dernier coup de téléphone, en France, pour contacter ma banque afin qu'on me débloque ma carte.J'ai de la chance! ma banquière est une amie, Audrey. (Merci)

Après plusieurs tentatives, j'arrive à joindre Audrey, lui explique dans la panique qu'il faut qu'elle me débloque ma carte dans la minute sinon je ne peux pas prendre mon avion.

Je reste au téléphone et le temps d'arriver au comptoir de la compagnie et de faire une nouvelle tentative de paiement, ma carte passe... Halleluja!  

Tout s'accélére, on prévient de ne pas fermer les portes de l'avion,  mon groupe et moi courons dans le terminal passant les portiques de sécurité, observés par tout le monde jusqu' à la porte de l'avion ou je remercie tout le monde de m'avoir aidé.

Je suis dans l'avion direction Roissy Charles de Gaulle!! Plus rien ne peut m'arriver... enfin presque...

5ème étape: A ma descente d'avion, un taxi prévu par mon assurance m'attend pour m'emmener à Orly, l'autre aéroport de Paris pour prendre un avion pour Lorient.

Le transfert est bien là, pas de soucis, arrivé à Orly... tous les avions pour la bretagne sontannulés pour cause de tempête. Vous avez dit pas de chance?!

On garde son calme, on cherche une solution, il est 9h20, il y a un train pour Lorient à 10h à la gare Montparnasse, dans le centre de Paris. Je cours intercepter un moto-taxi qui me propulse à 150km/h sur le périph' sous la pluie mais me permettant d'arriver à la gare à temps, je vous passe l'épisode du train complet...

Je monterai quand même et arriverai à l'hôpital en début d'après midi.

Ce fut les dernieres heures de lucidité de ma grand mère, je serais arrivé quelques heures après, il aurait été trop tard. Elle m'a reconnu, à compris que j'étais revenu...

Notre Voyage c'est :

- 12,5 mois de découverte;

- 382 jours de plaisir;

- 20 pays à travers 4 continents;

- 21 îles;

-  37 vols;

- 49 articles sur notre blog, merci à tous ceux qui nous ont suivi.

- 5000 visiteurs;

-  -10°C : la température minimum  dans le sud de Lipez en Bolivie;

- +38°C :  la température maximum rencontrée en Thaïlande. A l'ombre, bien entendu.

- 17 kilos : le poid moyen du sac à François;

- 13 kilos pour le mien;

- 12 heures : la durée du trajet en train : Pyay - Bagan en Birmanie ...

- 14 jours : la durée maximum restés au même endroit : Moorea Tahiti.

-  31 340 : le nombre de photos prises au cour de ce voyage... rien que ça! 

- 78000 kilomètres: approximativement le nombre de kilomètres parcouru pendant notre tour du monde. Comprenant l'avion, le bus, le train, la voiture, le tuktuk, le bâteau, le kayak, l'éléphant, le cheval, le jeepney, la montgolfière, le vélo, le scooter... 

- 8 kilos : de perdu pour François

- 5 kilos pour moi! 

- 20 minutes : le petit article qui fait plaisir .

... Et puis toutes ces choses qu'on ne peut mesurer : nos souvenirs, toutes ces couleurs, ces odeurs, ces sensations. Des superbes rencontres et des moments inoubliables qui ont fait de notre voyage une expérience unique.

Parce qu'on est un peu fiers ... 

Lundi 17 mars 2014  : le jour de la St. Patrick en plus! 

Ce que nous sommes contents de retrouver en France : 

- Le fromage : une raclette sous le soleil, ça c'est une idée! ©

- Une bonne baguette croustillante, et la gastronomie Française en général,

  rien ne vaut la France quand on parle de cuisine.

- Se faire comprendre du premier coup : on continue tout de même à dire "sorry"...

- Son lit : il nous a beaucoup manquer...

- Sa famille et ses amis,

- Les longues soirées du printemps où il ne fait pas nuit a 18h.

- La sécurité : je peux perdre mon passeport! nananère!

Ce qui va nous manquer :

- Les tuk-tuk : c'était si simple de sé déplacer...

- L'animation des rues :  en Asie surtout. Tout se passe à l'extérieur! manger, acheter, parler...

- Le soleil quotidien : dur dur de ressortir les chaussettes.

- La culture musicale de l'Amérique du sud.

- La découverte au quotidien.

- Vivre au jour le jour et sans contrainte.

- Cette sensation de liberté incomparable.

- Cette facilité de contact : Notre voyage a été parsemé de rencontres inoubliables. 

- Ces visages d'Asie, si souriants. Nous pensons notamment au Cambodge, à la Birmanie, au Sri Lanka... où  le sourire est une force.

Nous aurions aimé ramener toutes ces couleurs, ces odeurs et les savoirs-faire dans nos colis.

L'incontournable question "quel est votre pays préféré"

... difficile de trancher : 

Nous avons aimé l'Argentine pour la viande d'un asado, et ses paysage lunaires du nord.

Nous avons aimé l'île de Pâques pour ces mystères.

Nous avons aimé la Nouvelle Zélande pour l'accueil chaleureux de ses habitants.

Nous avons aimé le Sri Lanka pour la bienveillance des gens.

Nous avons aimé Tahiti pour ses eaux turquoises et sa vie aquatique.

Nous avons aimé l'Indonésie pour ses couchers de soleil spéctaculaires.

Laety aime toujours autant l'Irlande pour ses paysages verts et ces Irlandais généreux.

Mais si nous devions en choisir qu'UN : la Birmanie. Gros gros coup de coeur, mais ça, vous l'aviez compris.

Voyager en couple a permis de mieux se connaîte.

Et puis on ne part pas en mode Backpack pour une séduction au quotidien :

chaleur + transports + moustiques + rien pour se faire une beauté + fatigue + ...

bon, le résultat n'est pas très sexy! On est loin du romantisme!

Mais justement, ça renforce le couple, on se dit que finalement, on n'a (presque) pas besoin de tout ça pour s'aimer.

Après ça, la vie au quotidien c'est du gateau!

Sur 382 jours : 24/24 : il y a eu des crises, évidemment!

mais on se sent plus fort et encore plus complices. 

Nous réalisons chaque jour que nous venons de vivre une de nos plus belles années de notre vie.  

Depuis le retour : 

Cela fait plus de deux mois que nous sommes rentrés et ce tour du monde nous semble dèjà lointain, comme un rêve.  Mais sur les conseils de Mum Catherine, nous avons ramener beaucoup de souvenirs : des étoles, des tableaux, des statues, des lampes, des bijoux etc...

Tous ces éléments sont les gardiens de nos souvenirs, indélibiles, qui au quotidien nous replongent dans nos annecdotes et nos sensations.

Est ce qu'on a changé? 

Physiquement, on a perdu du poid.

Laety: Ce voyage magique et d'une richesse incroyable, m'a beaucoup apporté en mâturité et en confiance en moi.

François: Ce voyage m'a permis de me rapprocher de ma famille, notamment grâce aux cartes envoyées... 1 carte de chaque pays traversé pour mon neveu et mes nièces, avec à chaque fois, une questions en rapport avec le pays! 

Après avoir découvert tant de pays et de cultures, je pense avoir pris un certain recul sur les tracas du quotidien et sur la vie en général, je relativise.

Mon envie intestinal de voyager  s'est assoupie...

Et maintenant? 

Comme beaucoup qui se posent la question, oui le retour est un peu difficile : ne plus vivre au jour le jour, ne plus être dépaysés, ne plus découvrir...

Le défit maintenant est d'essayer de reprendre le cours de notre vie telle que nous l'avons laissé il y a un an.

Nous avons déjà d'autres voyages en perspective mais dans une moindre mesure...

Donc cet article ne sera pas le dernier. A bientôt pour de nouvelles aventures!